Une culture générale de l’internet...
UGA - 2023-2024 - Filipe Ferreira
contact@filipeferreira.com
Version imprimable Enregistrer au format PDF
Accueil du site > DLST Mag’ > Les limites de la liberté d’expression sur les reseaux sociaux > Le politiquement correct par la bande dessiné sur les réseaux (...)


Auteur de l'article : CALCAGNI BAPTISTE

Le politiquement correct par la bande dessiné sur les réseaux sociaux

Le politiquement correct par la bande dessiné sur les réseaux sociaux

La question de l’imagerie notamment dans la presse à toujours suscité de vif remous dans nos sociétés. Étant propre à l’exercice de la critique sociale, le caractère visuel de l’imagerie a permit de véhiculer des images simples ou complexes, qui portaient des messages directs ou cachés sur les faits passés présents et futurs, mais pas toujours avec bon gout s’il on en croit certain, entrainant parfois une censure de l’image voir une condamnation de l’auteur.

Il s’est avéré que les différentes formes visuelles d’expression sur internet qui passent par l’image dessinée ont elles aussi été touchés à plusieurs reprises par la censure, principalement sur les réseaux sociaux, véritable carrefour d’échange virtuel à la manière de Facebook, qui a au final un sens de la justice bien plus rapide que la véritable que l’on pouvait/peut appliquer à la presse papier, pouvant censure l’image et supprimer le conte de l’auteur, le muselant pour un certain moment.

Facebook regorge de pastiches, caricatures et de bandes dessinés aussi appelés comics strip qui se soumettent à l’exercice de la critique sociale avec plus ou moins de finesse, à chacun d’en juger évidement, mais on peut tous se demander pourquoi certaines images peuvent-elles se diffuser sans être censurés ? Sous couvert d’être humoristique et/ou satyrique, certain n’auraient-il pas été choqués par exemple devant les comics strip du collectif de dessinateurs français Glowry owl ? Touchant à des sujets comme le nazisme, la scatophile, et même à la pédophilie, glowry owl n’a pourtant jamais fait l’objet de censure directe, et à laissé libre cours a son humour que certains qualifieraient de dérangeant et obscène.

La liberté d’expression pourrait donc sembler relativement acquise, un réseau social aurait beaucoup de mal a garder des membres actif si il commençait à censurer à la moindre occasion tous les sujets liés, à la religion, au racisme, à la discrimination, à la politique ou encore à la sexualité et bien d’autre, qui peuvent représenter des sujets de la vie courante pour tout à chacun. Il est donc compréhensible que l’on laisse ces sujet voguer aux quatres coins de nos espaces virtuels qui sont devenu pour certains des lieux de savoir et de débat autour de ces sujets sensibles. Ces auteurs, aussi nombreux soit-ils invitent tous à l’introspection derrière les symboliques et autres messages que peuvent faire passer les dessins qu’ils imaginent. Cela peut être fait de manière bête et méchante comme le personnage du comic strip Proutchi un petit ourson gore et salace, le tout passant par le visuel en quelques cases et souvent de manière absurde, ou comme le dessinateur Marsault avec qui nous sommes rentré en contact, qui offre un travail qui pousse à la réflexion politique et sociale, derrières des images violentes et à l’humour brutal et provocateur pour susciter un intérêt chez le lecteur.

A l’instar de Glowry owl, Marsault à lui aussi sur Facebook utilisé plusieurs fois de manière caricaturale et provocatrice le nazisme, ces acteurs et leurs actes. Mais contrairement à Glowry owl, Marsault a rencontré une forte réaction d’un publique qui à exprimé un dégout violent et l’accusant de faire l’apologie du nazisme.

Marsault nous à donc renvoyé à l’une de ces dernières vidéos sur Facebook ou il traite le sujet, en nous donnant quelques détails supplémentaire :

"c’était une publication Facebook qui traitait de l’art contemporain et de l’art totalitaire, en l’occurrence celui du III Reich"

L’auteur ce défend de préférer alors l’art monumental fait de pierre et de marbre plutôt que l’art contemporain.

"Les gens ont voulut comprendre ce qu’ils ont voulut comprendre, apologie du III reich etc, moi si vous voulez, les gens qui me connaissent savent très bien que je ne suis pas nazi pour un sous, mais après je n’ai que ma bonne fois à dire pour calmer les gens qui pensent que je suis nazi je n’ai rien d’autre à donner"

Beaucoup de personnes se sont plaintes que l’auteur été devenu trop engagé politiquement en faveur de l’extrême droite, ces dessins déjà violents brutal dans leurs manière de traiter les sujets lui on valus certains problèmes :

"je sais que je suis étiqueté comme artiste d’extrême droite je suis passé d’un dessinateur satyrique à un mec relou qui a chaque fois qu’il fait un poste parle de la censure [...] tu prends des signalement qui font fermer ta page, et puis tu commences à avoir des libraires qui te refusent parce qu’ils ont lus des articles dégueulasse sur Google comme quoi tu valides les camps de la mort etc"

Les dessins qui se voulaient satyrique et sans arrière pensée ont fini par causer du tord à l’auteur, qui admets que certaines personnes ont arrêtés de le soutenir à cause des ses opinions politiques :

"C’est embêtant parce que je veux pas vexer ou décevoir les gens qui ont pu me soutenir par le passé, c’est vrai que le coté je ne traite que d’infos pénibles et je propose que des machins d’extrême droite dans tous les sens peuvent laisser pensé que je suis un nazi [...] il faudrait que les gens qui me traitent de fasciste et qui ne supporte pas mes dessins aillent lire les vieillies couverture d’Harakiri et de Gotlib parce que c’est des merveilles d’humour noir et aucune pourrait sortir aujourd’hui"

La censure sur Facebook ne dépend t-elle pas en grande partie des usagés, est une question que l’on peut penser lorsque l’on voit l’impact qu’ils ont eu sur Marsault, la liberté d’expression virtuelle ou non existe, à condition de ne pas trop l’ébruiter...



Suivre la vie du site RSS 2.0 | Contact | Mentions légales | Crédits